1 mars 2024

L’enquêteur de droit privé, mythe et réalité

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L’Enquêteur privé : entre mythes cinématographiques et réalité juridique

Souvent imagé par les films et les polars de détectivité, de nombreux mythes existent autour de l’enquêteur de droit privé. Contrairement aux idées reçues, il ne peut agir à sa guise.

Tout d’abord, il n’est pas légal d’un policier qui mène des enquêtes avec autorité judiciaire. Certes, l’enquêteur possède un droit de secret pour la mission qui lui est confiée : 

« Est soumise aux dispositions du présent titre la profession libérale qui consiste, pour une personne, à recueillir, même sans faire état de sa qualité ni révéler l’objet de sa mission, des informations ou renseignements destinés à des tiers, en vue de la défense de leurs intérêts. »,  article L612-1 du CSI.

Néanmoins, il reste un citoyen ordinaire : “L’autorisation d’exercice ne confère aucune prérogative de puissance publique à l’entreprise ou aux personnes qui en bénéficient.” article L612-14 du CSI.

Techniques et éthique de l'enquête

En revanche, il peut user de techniques spécifiques pour mener à bien ses missions à condition de respecter certaines prérogatives, dont la première essentielle concerne le respect de la vie privée.

Tout en étant chargé d’observer, l’enquêteur doit éviter de se faire démasquer. Ses atouts réside dans ses compétences d’adaptation aux situations et son expertise dans l’administration de la preuve.Il est important de rappeler que la preuve en droit pénal est un équilibre subtil entre la vérité et la justice :

Rappelez-vous que ces professionnels travaillent dans un cadre juridique précis, en respectent une déontologie stricte codifiée par le Décret n° 2012-870 du 10 juillet 2012 relatif au code de déontologie des personnes physiques ou morales exerçant des activités privées de sécurité. Vous pourrez le code dans le lien suivant : 
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000026165942